Des publicités illégales coûtent 500 millions de dollars à Google

Google a accepté de verser 500 millions de dollars pour solder des poursuites engagées par les autorités américaines. Le géant du Web était poursuivi pour avoir assuré la promotion non autorisée de produits pharmaceutiques sur son service de publicité Adwords. Il avait accepté des publicités de pharmacies canadiennes en ligne pour des produits qui nécessitaient une ordonnance aux Etats-Unis et qui étaient importés illégalement sur le territoire américain.









Un accord a été trouvé entre Google, qui reconnaît ainsi sa responsabilité, et les autorités. La somme correspond au remboursement de l’argent récolté par le moteur de recherche avec la vente de ces publicités, ainsi que celles récoltées par les compagnies pharmaceutiques canadiennes avec la vente de leurs produits. Cet accord est « l’un des plus importants jamais conclus aux Etats-Unis », selon le département de la Justice américaine, qui précise que « Google était conscient dès 2003 » de l’illégalité de ces activités. Il permet aussi de « s’assurer que Google va réformer ses pratiques abusives de publicités provenant de ces sociétés pharmaceutiques », a expliqué le procureur James Cole. Ainsi, quand il a appris l’existence d’une enquête sur le sujet, le moteur de recherche a demandé aux laboratoires souhaitant promouvoir leurs produits d’être certifiés par le Conseil américain des pharmaciens.
L’affaire avait été révélée en mai, quand Google avait provisionné ces 500 millions sur ses résultats du premier trimestre 2011. Cette mise en réserve avait ramené le bénéfice net du premier trimestre à 1,80 milliard de dollars contre 2,30 milliards de dollars annoncés.

Insertions détournées

Le moteur de recherche s’est longtemps défendu face à ces pratiques, en affirmant qu’il lui était très difficile de lutter contre elles, les pharmacies en ligne trouvant toujours un moyen de réapparaître sur les annonces, d’une manière détournée. Pour se prémunir de telles pratiques, Google fait toutefois évoluer régulièrement la liste des produits dont la publicité est autorisée sur Adwords. En France, à l’inverse, il avait dû réintégrer des annonces pour des avertisseurs de radars, après les avoir interdites, dans une affaire l’opposant à Navx.







Suivez Nous


Subscribe by: RSS Email
Follow me on: Twitter Google Plus

Recevez mes articles par e-mail

Recevez mes articles directement dans votre boite e-mail. Profitez de dossiers exclusivement envoyés aux abonnés de la newsletter

devenir Membres

Articles récents